Rédigé par Philippe Schwoerer

Sans suivre la progression des ventes de véhicules électriques et hybrides rechargeables, le réseau de recharge se densifie. La fiabilité des stations tient à un détail incontournable : plusieurs chargeurs capables de répondre à la demande et de pallier aux défaillances.

Avec des sites évolutifs comprenant déjà plusieurs bornes ultrarapides, le maillage Ionity présente une architecture modèle.

En contrepartie, c’est ici que le plein en électricité coûtera le plus cher… à moins de disposer d’une offre préférentielle mise en place par un des constructeurs qui portent le consortium allemand.

D’UN FORFAIT DE 8 EUROS À 0,79 EURO LA MINUTE

 

Rejoint récemment par Hyundai-Kia, et lancé en 2018 par la volonté de BMW, Daimler, Ford et le groupe Volkswagen comprenant Audi et Porsche, le réseau Ionity a d’abord affiché un forfait intéressant de 8 euros par recharge. Fin janvier 2020, un tarif de 0,79 euro du kilowattheure a été adopté. Il fallait alors compter 31,60 euros – hors frais d’itinérance – pour retrouver 40 kWh de capacité dans un pack lithium-ion.

En raison d’une spécificité française qui impose aux opérateurs un compteur certifié actuellement inexistant pour la courant continu à haute puissance, la facturation est passée début juillet dernier à 0,79 euro la minute dans l’Hexagone sur les chargeurs ultrarapides (80 stations environ début juin 2021).

La nouvelle donne privilégie ainsi les modèles de voitures électriques qui acceptent les plus fortes puissances de recharge. Les citadines et polyvalentes mal équipés deviennent ainsi les plus chères à ravitailler.